La guerre est dans les mots et il faut les crier
La guerre est dans les mots et il faut les crier
Florian Grandena et Pierre-Luc Landry
illustrations d’Antoine Charbonneau-Demers
Montréal, Éditions Triptyque, collection «Queer»
2022
«Nous avons écrit ce livre avec nos corps. Nous avons parfois failli y laisser notre peau. Nous avons parfois failli y laisser notre santé mentale, également, puisque nous avons choisi d’y creuser des sujets qui nous révoltent, nous obsèdent, nous font violence. Nous avons aussi été affectés par l’extérieur, par l’état actuel du monde, par les meurtres et agressions qui se sont produits pendant que nous rédigions le livre. Il n’était pas possible d’écrire sans dire “je”, sans parler d’une même voix au “nous”, tout en rendant cette voix fluide, fluctuante, insaisissable. Nous avons écrit à partir des effets politiques de ce que nous sommes, tout en brouillant les pistes — rien, ici, n’appartient plus à l’un qu’à l’autre. Nous écrivons ensemble.»
Autres échos de la presse
Entrevue avec Samuel Larochelle, Fugues
«Pierre-Luc Landry et Florian Grandena n’ont que faire de la tolérance des hétéros cis. Ils n’ont aucune envie qu’on parle des personnes LGBTQ+ comme des êtres normaux ou qu’on justifie leur existence en évoquant la présence de comportements homosexuels chez plusieurs espèces animales. [...] les deux universitaires offre[nt] un mélange de recherches et de provocation pour renverser la situation.»
Billy Robinson, Les Libraires
«C'est passionnant, explosif et même violent (dans le bon sens du terme), mais surtout nécessaire!»
Jade Préfontaine, Les 3 sex*
«Leur écriture naît de la colère. [...] Les mots s’adjoignent les magnifiques illustrations d’Antoine Charbonneau-Demers, créatures grotesques, étranges et vulnérables rendues par un trait fin et hésitant, compositions pleines d’humour, de vulgarité, de violence et de magie. Cette charge portée par un souffle anticonformiste, antiassimilationniste et autonomisant peut provoquer, pour un lectorat queer, un sentiment de libération.»
Entrevue avec Mireille Langlois, Culture et confiture
«Ce texte [est] né à la suite de l’attaque terroriste dans une discothèque gay d’Orlando en Floride en 2016, qui a fait quarante-neuf morts. Cette tragédie a été en quelque sorte la goutte qui a fait déborder le vase pour les auteurs Pierre-Luc Landry et Florian Grandena, qui ont eu envie de de casser les codes et de dénoncer un système trop longtemps accepté comme étant la norme.»
Entrevue avec Teresa Fortier, Des nouvelles de l’île
«Pour en savoir davantage sur cet ouvrage, manifeste, essai politique, Pierre-Luc Landry parle de cet "heureux désordre" sur les ondes de Radio Victoria. »
Paul-François Sylvestre, L’Express
«Dans cet essai, rien n’appartient plus à Grandena qu’à Landry. Ils ont écrit ensemble. Le résultat est une double expertise, une double ardeur.»