seul-en-scène, 4e acte (poème en chantier): une oeuvre audiotextuelle
L’épisode du podcast J’habite où je lutte lancé le 25 février 2025 est tout spécial pour moi: j’y propose une longue performance audio d’un texte poétique issu d’un projet en cours.
À vrai dire, tous les épisodes de ce podcast que je pilote avec la magnifique Vanessa Jérome sont importants à mes yeux; il s’agit d’un projet qui offre la liberté complète et radicale d’explorer des sujets criants, des enjeux cruciaux et des formes hybrides de prise de parole complètement décomplexées. C’est justement à un tel exercice que je me suis livré pour la troisième partie de l’épisode du podcast consacré à la notion d’échec.
J’ai poursuivi l’enquête poétique entamée dans le chapitre que j’ai publié dans l’ouvrage Échecs et vomissements. Réflexions sur l’insuccès comme mode de vie, dirigé par Florian Grandena et Éric Mathieu (Éditions Somme toute, 2023), en m’aventurant cette fois dans les dédales tortueux de l’intime et de l’identité: je m’intéresse à la parole des autres que l’on intériorise et qui finit par nous mettre en échec, de l’intérieur.
seul-en-scène, 4e acte (poème en chantier)
“seul-en-scène” parce que le texte est pensé comme un spectacle solo, un monologue scénique déclamé par un avatar
“4e acte” puisque work-in-progress s’étant incarné différemment 3 fois déjà
“poème en chantier” puisque rien n’est jamais définitif
J’en profite pour signaler que Vanessa Jérome s’est elle aussi livrée à l’exercice de la création, pour cet épisode de J’habite où je lutte, et qu’elle a préparé un polème — un poème politique — qui se lit également sur le site web de l’émission.